Y aura-t-il un bac blanc ?

Publié le par Collectif

Le deuxième bac blanc et les deuxièmes épreuves communes de seconde devraient avoir lieu entre le 14 et le 18 avril.

Ces épreuves sont aujourd'hui remises en question par les professeurs, qui se sont réunis le 1er avril à l'occasion de ce qu'on appelle une heure d'information syndicale (réunion à laquelle chaque fonctionnaire a droit une fois par mois sur son temps de travail).

Les professeurs ont décidé d'organiser un vote à bulletins secrets qui aura lieu le lundi 7 avril.

Chaque professeur devra dire s'il souhaite que le bac blanc ait lieu ou s'il souhaite qu'il soit boycotté par l'ensemble des enseignants, et par conséquent remplacé par une semaine de cours habituelle.

Tous les professeurs veulent pouvoir œuvrer à la réussite de leurs élèves cette année et les années suivantes (ce qui sera de plus en plus difficile si l'état supprime 11200 postes en 2008 et 16000 postes par an les années suivantes). Il n'est question pour personne de sacrifier les élèves actuellement scolarisés au lycée. Tous les élèves seront pris en charge jusqu'à la fin de l'année et tous ceux qui doivent passer des examens y seront préparés. Chaque enseignant aménagera l'organisation de ses cours et des devoirs qu'il propose à ses élèves en fonction de la décision qui sera prise.

En revanche, les professeurs se demandent si le boycott du bac blanc serait utile pour se faire entendre.
 
Plusieurs professeurs souhaitent que ces épreuves soient boycottés, afin d'alerter mieux encore à propos des conditions de travail qui seront les nôtres l'année prochaine et les années suivantes si les suppressions de postes se confirment et se poursuivent. Ils considèrent que l'annulation du bac blanc est nécessaire pour alerter les élèves et les parents et pour faire pression sur le rectorat et le ministère.

D'autres professeurs souhaitent que ces épreuves soient maintenues. Ils craignent que l'annulation du bac blanc ne divise les élèves, les parents et les enseignants, et qu'elle nuise finalement à la mobilisation.

Le 7 avril, la décision de la majorité s'appliquera.

Les professeurs débattront d'ici là, avant de prendre leur décision et feront connaître, s'ils en ont l'occasion, les principaux arguments échangés.
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