Plus d'élèves, moins de professeurs : le cas de Toulouse.
Sauver.Emily.Brontë profite des vacances parisiennes pour étudier la situation des autres académies.
La baisse démographique est le principal argument avancé officiellement pour justifier la suppression massive des postes d'enseignants. L'exemple de l'académie de Toulouse semble démontrer que cette explication mérite d'être reconsidérée à sa juste valeur.
Sur le site du Rectorat, on apprend qu'une étrange règle de trois est appliquée. Malgré l'augmentation de 562 élèves dans l'enseignement secondaire public, il est prévu de supprimer l'équivalent de 184 postes à temps plein et 23 emplois de surveillants.
Voici un extrait du texte mis en ligne sur le site officiel de l'académie :
Actus - 23/01/2008
L'académie de Toulouse n'enregistrera à la rentrée 2008 qu’un faible accroissement de ses effectifs, 562 élèves, portant son effectif global à 184 699 élèves.
Ainsi, compte tenu de ce contexte, les moyens délégués à l’académie sont les suivants :
- 5 suppressions d'emplois d'enseignants,
- une diminution de 114 stagiaires en formation à l’IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres), correspondant à 41 emplois à temps plein
- 138 emplois d’enseignants transformés en 2 484 heures supplémentaires sur l'année,
- la suppression de 23 emplois de maîtres d'internat / surveillants d'externat
Source : http://www.ac-toulouse.fr/web/personnels/64-actualite.php?actu=2095